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Colloque – XXe Colloque La Ville brabançonne – Des religions vécues. L’expérience religieuse dans les villes brabançonnes du bas Moyen Age au XXe siècle – Vendredi 13/10/2023

L’Eglise et la religion ont occupé une place importante dans les villes d’Ancien Régime, qui n’a pas totalement disparu aux 19e et 20e siècles. La manière dont on a étudié l’Eglise et la religion, et les thèmes de recherche ont fortement changé ces dernières décennies. Alors que jadis  l’accent portait souvent sur les institutions ecclésiastiques, la perspective s’est désormais significativement élargie. La vie religieuse est également étudiée “d’en bas”, avec une attention pour la dynamique et l’agency des individus et des groupes au sein de la société urbaine. Ceux-ci ont pu s’approprier d’une manière souvent créative les représentations de la foi proposées par l’Eglise officielle et institutionnelle. Cette perspective est prolongée par l’étude de la manière dont la religion s’exprime au travers des grands acteurs de la vie culturelle et dans la culture matérielle. Enfin, une attention croissante est consacrée à la position des minorités religieuses dans la société urbaine. Ces renouvellements de perspectives sont au cœur de ce colloque. Les communications envisageront les évolutions depuis le bas Moyen Âge jusqu’au 20e siècle, et cela pour des villes de toutes les régions de l’espace couvert par l’ancien duché de Brabant.
La Fondation belgo-néerlandaise ‘Colloque La Ville brabançonne’ organise tous les trois ans une rencontre internationale durant laquelle sont examinés divers aspects de l’histoire des villes et de la société urbaine dans l’ancien duché de Brabant. Le colloque est organisé de façon tournante dans les provinces d’Anvers, de Brabant flamand, de Brabant wallon, de Brabant septentrional et dans la Région de Bruxelles Capitale.

Informations pratiques :

Anvers, 2023
vendredi 13 octobre – 
Klooster van de Grauwzusters (Lange Sint-Annastraat 7)

samedi 14 octobre – F. de Tassiszaal, Hof van Liere (Prinsstraat 13)

Le XXe Colloque est organisé à l’Universiteit Antwerpen, avec la collaboration du Département d’Histoire et du centre de recherches Ruusbroecgenootschap de l’université d’Anvers, et avec le soutien de la Ville d’Anvers.

Colloque – Vroegmoderne dieren in de Nederlanden – Jaarcongres Vlaams-Nederlandse Vereniging voor Nieuwe Geschiedenis 27 oktober 2023

DierMens Studies worden steeds populairder aan universiteiten, en ook voor het dier in de geschiedenis (animal history) komt steeds meer aandacht. De veranderende relaties tussen dieren en mensen zijn fascinerend en steeds vaker onderwerp van onderzoek. In het buitenland gebeurt er al veel, maar ook in Nederland en België zijn er historici die zich met dieren bezighouden, al vormen zij nog niet echt een eigen vakgebied. In de sociale geschiedenis, wetenschapsgeschiedenis, kunstgeschiedenis en geschiedenis van mondiale handel en reizen zijn bijvoorbeeld al verschillende dieren te vinden.
Dit VNVNG-congres wil onderzoekers uit de Lage Landen samenbrengen die zich richten op het vroegmoderne dier, of, preciezer: homo sapiens en niet-menselijke dieren in de geschiedenis van de Nederlanden 1500-1850. Hoe zijn historische relaties tussen mensen en ándere dieren te karakteriseren? Zegt diergeschiedenis vooral iets over de menselijke blik op het dier? Of is het ook mogelijk een dier-perspectief in te nemen? In hoeverre hadden dieren agency? Is er sprake van een animal turn in de geschiedenis? Is het tijd voor een aparte discipline?
Deze en andere vragen worden beantwoord op vrijdag 27 oktober in de Artisbibliotheek in Amsterdam. Een dozijn sprekers zal evenzoveel diersoorten presenteren. Onder meer de olifant, de wolf, de luis, de platvis en de dodo staan op het programma.
Er is een beperkt aantal plaatsen, dus wie het eerst komt, het eerst maalt.

Informations et programme

Publication – Van hof naar kapel. Franse air-de-courmelodieën in zeventiende-eeuwse liedboeken uit de Zuidelijke Nederlanden par Tine De Koninck, Leuven University Press

Zeventiende-eeuwse geestelijke liedboeken uit de Zuidelijke Nederlanden bevatten opvallend veel liederen op air-de-courmelodieën. Om de katholieke bevolking het geloof te laten uitzingen, schreven geestelijken volgens het principe van de contrafactuur nieuwe liedteksten op airs de cour, contemporaine profane liederen gecomponeerd door roemrijke musici aan het Franse hof.

Dit boek legt een interessant spanningsveld bloot: enerzijds veroordeelde de Kerk de air de cour als profane modetrend in de muziek en anderzijds gebruikte ze die zelf wel voor eigen doeleinden. De auteur onderzoekt daarbij hoe het liedgenre onze gewesten bereikte en hoe de liederen aan populariteit wonnen en zich verspreidden in onze liedcultuur.

Informations

Colloque – The international and interdiscplinary “XXIII Symposium for the Study of Underdrawing and Technology in Painting”. Leuven & Brussels, Cross-Media 11-13/01/2024 – Perspectives. Technical Studies of Art on Panel, Paper and Parchment (1400-1600)

The XXIII Symposium will provide a scientific forum for the presentation of new technical studies in art history, concentrating on art from the Middle Ages and Early Modern period (1400-1600). The conference will focus on the technical examination of art in a variety of media and supports: panel paintings, painting on parchment and canvas, drawings, cartoons, sketches, model- and sketchbooks, prints and manuscript illuminations. The main theme will be cross-media perspectives in the context of artistic materials, working methods, and the dissemination of concepts. Similarities in design might indicate cultural, social, geographical, or chronological connections in paintings, drawings, prints etc. as well as links across other artistic media. Recent developments in viewing platforms, artificial intelligence and machine learning can offer alternative possibilities in this research field, stimulate contacts and the exchange of experience, and form a bridge between art and science.

After the successful Van Eyck Studies (2012), Imaging Utopia (2017), Bruegel Success Story (2018), and Alla Maniera (2021) symposia, the 23rd Symposium of Underdrawing and Technology in Painting will be held in Leuven and Brussels and will coincide with the exhibition “Dieric Bouts. Creator of Images” in Museum M. The conference aims to stimulate networking and provides a unique opportunity for professionals to share knowledge and experience on important cases. It also provides a forum for the discussion of innovative developments in tools and methodologies for the study of artworks.

Informations et programme

Appel à communications – L’œuvre augmentée – entre passé et futur. Histoire de l’art, Sémiotique et Humanités numériques

PROJET. À l’ère de l’image digitale, l’ordinateur nous offre toujours plus d’images reproduites et  mises en réseaux, notamment par l’intelligence artificielle, alors que les médias portables  encourageant à leur manipulation sans limites. En même temps, notre époque semble animée par  l’exigence de renouveler son rapport aux œuvres d’art selon des formes d’appropriation à la fois  plus démocratiques et personnalisées, à l’encontre d’une tradition interprétative considérée comme  trop élitiste. Dès lors, l’étude de l’art ne doit-elle pas se relancer à partir de telles tendances : non  pas les subir ou les épouser, mais y voir l’occasion d’autant de problématisations précieuses ? C’est  en ce sens qu’on proposera de s’attaquer à ce qu’on appelle l’œuvre augmentée. Cette winter school veut  offrir par là une occasion de repenser l’œuvre d’art à l’ère du numérique : entre histoire de l’art et  sémiotique de l’image artistique, mais aussi entre pratiques d’exposition et modes de visualisation inédits, dans le développement d’une Digital Art History. 

Pour commencer, il faudra réinterroger la présence de l’image artistique, qui n’est pas une  évidence, ainsi que sa mise en scène, puisque l’œuvre est plus que jamais exposée, reproduite et  associée à d’autres images. Focalisée sur la peinture du XVe au XIXe siècles, l’école posera alors  au départ une question déjà ancienne : que faut-il voir dans une œuvre d’art pour mieux la  comprendre ? Comment faire face à sa singularité ? Comment analyser la manière dont elle  réinterroge son environnement culturel ? Or, si l’œuvre est une évidence paradoxale, car difficile  et jamais acquise, c’est parce qu’elle consiste en l’ensemble de ce qu’elle peut faire voir, de ce qu’elle  a pu faire voir et de ce qu’elle fera voir. Dans sa présence et son mode d’exposition, l’œuvre n’a  jamais été isolée. C’est pourquoi elle a toujours été en un sens augmentée. Il s’agira dès lors de  conjuguer une reconstruction des expériences des observateurs avec une réouverture de l’œuvre,  grâce à une multiplication des cadres herméneutiques. Pour éviter que l’œuvre ne soit ramenée à  une archive de données, son passé sera mis en relation avec son futur, sa philologie avec sa  puissance de dialogue avec d’autres œuvres. 

Mais il importera également de concevoir une pédagogie active et critique des médias  numériques, qui permettent d’analyser et générer des bases de données très importantes d’une part,  et de travailler sur les œuvres autrement d’autre part. Les médias aujourd’hui augmentent l’œuvre  d’art à nouveaux frais. Et ils n’entraînent pas forcément un oubli de la matérialité : au contraire,  ils peuvent permettre de maîtriser les couches d’organisation inhérentes à l’œuvre, y compris les  traces des altérations subies, et les modes de ses expositions, les liens de l’œuvre avec d’autres objets,  passés ou possibles. 

D’où un projet cohérent d’augmentation de l’œuvre d’art in situ, que l’école proposera dans une double  perspective : archéologique, qui restitue le tissu de relations constitutives de l’œuvre dans le temps ;  critique, qui offre un espace imposant l’œuvre comme une puissance d’organisation de notre regard.  L’œuvre sera éclairée par la proximité d’autres œuvres ou objets, sur place ou sur écran ; et elle  sera analysée par la stratification des gestes de son instauration et sa transmission, matérielles et  culturelles. L’objet d’art sera ainsi redéfini en lui-même – en sa poétique, son esthétique – comme en  ses tensions avec des dimensions plus vastes – sociales, historiques, technologiques – concernant  l’œuvre, l’image, la vision plus en général. Finalement, cette école sera l’occasion d’un effort conjoint de l’histoire de l’art et de la sémiotique visuelle pour faire des analyses de corpus profitant des avancées  des nouvelles technologies qui produisent des connaissances. 

À cet effet, l’école sera axée sur des ateliers expérimentaux en présence d’œuvres exposées.  L’objectif sera de décrire et d’expliquer les images par d’autres images, en les regroupant par  familles et en les connectant dans des rhizomes. La priorité sera donnée au montage et au  démontage visuel des images, en réduisant autant que possible sa présentation verbale. Ces activités,  encadrées par des conférences épistémologiques et animées par des discussions méthodologiques,  seront placées entièrement sous le signe de l’entraînement à l’analyse et de la confrontation, collective et plurielle. 

ÉQUIPE. Ateliers de méthodologie pour l’étude des œuvres d’art : Ralph Dekoninck, Bertrand Prévost et  Sophie Raux (histoire et théorie de l’art) ; Pierluigi Basso, Angela Mengoni et Gian Maria Tore (sémiotique des arts et des médias) ; Mathias Blanc, Floor Koeleman et Federico Nurra (art et  humanités numériques), entre autres. Expertise en traitement de la matière picturale et digitale : Alberto  Sangalli (restauration), Serge Miguet et Mihaela Scuturici (intelligence artificielle), Lars Wieneke (design numérique), entre autres. 

CALENDRIER PREVISIONNEL

15/1/24 à l’Academia Belgica. 13h30-18h Présentation du projet de recherche Augmented Artwork Analysis et de la winter school, organisation des travaux. 18h-19h30 Conférence  publique de Bertrand Prévost (spécialiste en histoire et théorie de l’art, Université Bordeaux Montaigne) : « Augmenter les images » 

16/1/24 à la Villa Medici. 9h-18 Cours et ateliers, avec visite de la Villa et échange  avec ses résidents. 18h-19h30 Conférence publique de Federico Nurra (Chef du Service numérique  de la recherche à l’Institut National d’Histoire de l’Art, Paris) : « Numérique en histoire de l’art ou  histoire de l’art en numérique ? » 

17 et 18/1/24 à l’Academia Belgica. 9h-12h30 Cours de méthodologie en histoire de  l’art, sémiotique et humanités numériques. 14h-17h30 Ateliers expérimentaux in situ par équipes.  17h30-19h Mise en commun des travaux d’équipes, avec experts en traitement de la matière. 

19/1/24 dans les lieux d’exposition des œuvres étudiées. 9h-17h30 Présentation et  discussions des résultats des ateliers de la winter school

ADMISSION. Est admise toute personne spécialisée dans le domaine de l’art : étudiantes et  étudiants en doctorat, chercheurs et chercheuses, professionnelles et professionnels. Niveau requis :  master. Modalités : envoi d’une lettre de motivation et d’un CV pour le 15/10/2023 ; notification  des candidatures retenues le 20/10 ; frais d’admission à régler pour le 15/11 : 350 € (incl. 3  déjeuners). Possibilité de logement à prix préférentiel. 

Informations et envois des candidatures : pierluigi.basso@univ-lyon2.fr et gian-maria.tore@uni.lu 

Appel à communications – Britain and the Low Countries: Cultural Exchange Past, Present & Future

HNA Conference 2024 – United Kingdom

London and Cambridge (10-13 July 2024)

2024 marks the first time in the forty-year history of the Historians of Netherlandish Art that the biennial conference will be held in the UK. Cultural, political and economic exchange has been pivotal to the histories of the UK and the Low Countries and these relationships have taken on new significance and have new potential as the UK renegotiates its relationship with Europe after Brexit. ‘Britain and the Low Countries: Cultural Exchange Past, Present & Future’ considers the extraordinary depth and breadth of the relationships between the constituent nations of the UK, Belgium, and The Netherlands.

The conference is comprised of workshops in London and Cambridge on 10 and 13 July (details to come) and 40 paper sessions to be delivered at West Road Concert Hall, Cambridge, on 11 and 12 July. Thirteen of our sessions relate to the subject of Britain and the Low Countries. These fall under three broad themes: technology and the natural sciences, key themes in scholarship on British-Netherlandish culture, and medium-based scholarship in the British-Netherlandish context. There are 25 further sessions on a broad range of themes and 2 career-development sessions.

The call for papers is now open for all sessions. Each session is 90-minutes long and, unless otherwise specified, will comprise three 20-minute papers and 30 minutes for discussion. CLICK HERE for descriptions of all sessions open for papers. Applicants must be HNA members and are allowed to submit multiple proposals but may not participate in more than one session. We ask that applicants inform the session chairs about the other sessions they are applying to. Unless specified otherwise, please send proposals of c. 500 words, clearly stating the goals of the paper, along with a CV (no longer than one page) to the email address(es) ascribed to the session descriptions below.

Deadline: Friday 29 September 2023. Applicants will be notified by the Session Chairs no later than four weeks after the submission deadline.

Please consider contributing to HNA IDEA’s appeal for contributions to an equitable conference: https://hnanews.org/hna-launches-fundraising-campaign/

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Appel à communications – Énigmes, canons, allégories dans la musique ancienne13-14 juin 2024, Sorbonne Université (Entretiens de musique ancienne en Sorbonne, 20e édition)

Les œuvres musicales des périodes anciennes adoptent fréquemment une apparence délibérément obscure ou trompeuse, ne se révélant qu’à celle ou à celui qui aura pris le temps d’en chercher les secrets. Les canons médiévaux, de la Renaissance ou de l’ère baroque recèlent des parties implicites que le lecteur doit révéler, par le décryptage ou le déchiffrement d’une notation qui semblait illisible ou incomplète à la première lecture. Sous un propos d’apparence innocente, les textes allégoriques de madrigaux, de cantates ou d’opéras cachent des allusions politiques ou des paroles licencieuses. Les œuvres à lecture multiple, énigmes, hiéroglyphes ou rébus musicaux enrichissent la notation musicale d’images ou de symboles, et mettent en place un jeu complice entre compositeur, copistes et interprètes. Ces jeux d’esprit, du Moyen Âge au xviiie siècle, allient une virtuosité technique et artistique parfois ostentatoire à une fascination pour l’hermétisme et les subtilités intellectuelles, et apparaissent comme autant de témoignages d’une culture fascinée par les faux-semblants, les surprises ou autres doubles significations.

Dans un contexte culturel plus large, au sein duquel les arts regorgent d’allégories picturales ou sculptées, poétiques ou théâtrales ; mais également de devinettes, d’énigmes visuelles ou littéraires ; d’images à secrets, d’anamorphoses ou de Vexierbilder, il s’agit aussi de montrer la place singulière occupée par la musique au sein d’un riche faisceau de formes, et ses interactions avec les autres arts.

Les propositions de communication en français ou anglais, d’une durée de 20 minutes, sont à transmettre à pzuker.amas@gmail.com avant le 22 octobre 2023. Les actes feront l’objet d’une publication. Les doctorantes, doctorants et jeunes chercheuses ou chercheurs sont vivement encouragés à candidater. Par ailleurs, le comité scientifique est également ouvert à des propositions de formats originaux (ateliers, communications à plusieurs voix, etc.).

Les propositions de communication pourront notamment s’inscrire dans les axes suivants (liste non exhaustive) :

  • Procédés de notation ou de composition utilisés dans les canons, œuvres à lecture multiple, ou énigmes musicales.
  • Mises en musique de textes allégoriques, énigmatiques, ou à significations multiples.
  • Réception par les lecteurs et interprètes, ainsi que par le public.
  • Enjeux esthétiques, notamment dans un contexte culturel plus large.
  • Liens à des formes analogues pratiquées dans les arts visuels, la littérature, ou dans d’autres arts (énigmes poétiques, allégories, images ou meubles à secrets, etc.)
  • Liens avec des courants de pensée contemporains (hermétisme, théologie, etc.), ou des événements historiques.
  • Usages de la notation musicale dans des textes cryptés (rébus, textes ou traités cryptographiques, etc.

Pistes bibliographiques

Bonnie J. Blackburn, Katelijne Schiltz (éd.), Canons and Canonic Techniques, 14th-16th Centuries: Theory, Practice, and Reception History, Louvain : Peeters, 2007.

Denis Collins, Canon in Music Theory from ca. 1550 to ca. 1800, these inédite, Stanford University, 1992.

Willem Elders, Symbolic Scores: Studies in the Music of the Renaissance, Leiden : Brill, 1994.

Katelijne Schiltz, Music and Riddle Culture in the Renaissance, Cambridge : Cambridge University Press, 2015.

Peter Urquhart, Sound and Sense in Franco-Flemish Music of the Renaissance, Louvain : Peeters, 2021.

Laurence Wuidar, Canons énigmes et hiéroglyphes musicaux dans l’Italie du 17e siècle, Bruxelles : Peter Lang, 2008.

Emily Zazulia, Where Sight Meets Sound: the Poetics of Late-Medieval Music Writing, New York : Oxford University Press, 2021.

Comité d’organisation de l’édition 2024 (Sorbonne Université – IReMus)

Mathilde Aigouy (doctorante)

Guillaume Bunel (PRAG)

Hélène Derieux (doctorante)

Céline Drèze (MCF)

Clément Stagnol (doctorant)

Alice Tacaille (MCF Hdr)

Pamela Zuker (doctorante)

Les Entretiens de Musique Ancienne en Sorbonne ont été fondés en 2004 pour créer un lieu d’échange entre tous les acteurs et actrices de la musique ancienne, interprètes, musicologues, facteurs et factrices, mélomanes, enseignantes et enseignants, étudiantes et étudiants, etc. Centrés sur les musiques du Moyen Âge jusqu’à la fin du XVIIIe siècle, ils offrent un espace d’exposé et de discussion pour toutes les approches méthodologiques et thématiques pouvant intéresser la musique jusqu’à la Révolution française. L’Association Musique Ancienne en Sorbonne (AMAS) et les enseignantes et enseignants de Sorbonne Université organisent annuellement ces rencontres. La revue Le Jardin de Musique ouvre ses pages à la publication des communications. Les Entretiens sont accompagnés de concerts offerts par les ensembles musicaux de Sorbonne Université – Camerata baroque, Master d’interprétation des musiques anciennes – recherche et pratique (MIMA) –, placés actuellement sous la direction d’Olga Roudakova, Marc Mauillon et Mathieu Dupouy.

 

Publication – L’homme et la ville par le prisme de la bête. L’animal comme marqueur identitaire et révélateur de la gestion, des activités et des espaces urbains (Pays-Bas méridionaux et principauté de Liège, XVIIe – XVIIIe siècles, par William Riguelle

Ce livre se penche sur les discours et les pratiques des hommes à l’égard des animaux en milieu urbain dans les Pays-Bas méridionaux et la principauté de Liège aux XVIIe et XVIIIe siècles. Le monde animal, qui cohabite avec celui des humains dans une grande proximité au sein du milieu urbain de l’Ancien Régime — par le biais notamment des transports, du divertissement ou encore de la compagnie —, fournit de précieux renseignements sur l’être humain, ses sensibilités et son rapport à la nature en même temps qu’il constitue un excellent indicateur pour éclairer la gestion publique de l’espace urbain.  

William Riguelle est docteur en histoire. Ces travaux se focalisent sur l’histoire urbaine et environnementale, avec un intérêt particulier concernant les questions liées à l’hygiène  publique, la police et les relations homme-animal aux Temps Modernes. L’homme et la ville par le prisme de la bête a reçu le prix Robert Beaujean 2020 ainsi que le prix Claude Backvis.  

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Publication- The Book of Requiems, 1550-1650. From the Earliest Ages to the Present Period, édité par David J. Burn et Antonio Chemotti

Few western musical repertories speak more to the imagination than the Requiem mass for the dead. Yet, surprisingly, despite the significance of Requiem settings for our musical culture, the literature concerning them is sparse. The Book of Requiems presents essays on the most important works in this tradition, from the origins of the genre up to the present day. Each chapter is devoted to a specific Requiem, and offers both historical information and a detailed work-discussion. Conceived as a multi-volume essay collection by leading experts, The Book of Requiems is an authoritative reference publication intended as a first port of call for musicologists, music theorists, and performers both professional and student.

The present volume, the second in the series, treats settings composed between c. 1550 and c. 1650, a period in which the Requiem becomes a defining feature of the soundscape of Catholic death rituals.

Contributors: Pieter Bergé (University of Leuven), Franz Körndle (University of Augsburg), Christian Thomas Leitmeir (University of Oxford), Alison Sanders McFarland (Louisiana State University), Bernadette Nelson (CESEM-FCSH, Nova University, Lisbon), Owen Rees (University of Oxford), Stephen Rice (director of The Brabant Ensemble), Katelijne Schiltz (University of Regensburg)

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Appel à candidatures – post-doctorat Littérature française (Université de Gênes)

Le poste est à pourvoir au 01.11.2023 au Département de Lingue e Culture Moderne de l’Université de Gênes, au sein de la section de Français, chaire de Littérature française (prof.ssa Chiara Rolla) : 

Poste de post-doctorant.e  à durée déterminée (1 an) 

Date limite de candidature : 7.9.2023 

Début du recrutement : 01.11.2023 

Tâches :  

– Contribution scientifique à la recherche au sein du projet de recherche national (PRIN 2022). 

– Contribution à l’organisation de colloques, de journées d’études et d’événements au sein du projet de recherche national (PRIN 2022). 

Descriptif du projet de recherche (extrait de l’appel à candidature et traduit en français) : 

PROGRAMME DE RECHERCHE N° 51 

[omissis]  

Titre : L’écriture religieuse féminine à l’époque de la Contre-Réforme au sein de l’ordre de la Visitation. 

Description : Le projet de recherche s’inscrit dans le cadre du PRIN 2022 “Mettre en lumière un corpus féminin invisible : écritures religieuses dans le monde français et francophone à l’époque de la Contre-Réforme. Recensement et répertoire d’un nouveau corpus. Vers une réorganisation du canon dans une perspective de genre.” Il prévoit une enquête dans les archives des monastères visitandins italiens et français et vise à rassembler un corpus de textes autobiographiques féminins écrits pendant la période de la Contre-Réforme par des religieuses appartenant à cet ordre monastique. L’écriture religieuse féminine de cette période présentait en effet un dénominateur commun : elle était accordée uniquement sur demande des directeurs spirituels des religieuses et devait attester du caractère exceptionnel et de l’orthodoxie de la spiritualité de l’auteure. Le corpus identifié permettra d’explorer le statut de l’écriture religieuse féminine, les formes et les thèmes développés dans ces écrits autobiographiques et il intègrera une base de données interactive et interrogeable à partir d’une série d’indicateurs identifiés en collaboration avec les partenaires du PRIN 2022. 

Profil recherché:  

  • Docteur.e de recherche spécialiste en littérature/culture française du XVIIe siècle

Très bonne maîtrise de la langue française  

 

Appel à communications – Performing theatricality and imaging religious ceremonies in early modern Western Europe (15-17/03/2024)

2023 marks the 300th anniversary of the publication of the early eighteenth-century book series Cérémonies et coutumes religieuses de tous les peuples du monde, a work on all the world’s religions known to Europe at that time and originally published in seven volumes between 1723 and 1737 in Amsterdam. Edited by the exiled French Huguenot Jean Frederic Bernard, the original seven volumes of the Cérémonies knew a vast distribution across European readers in the Netherlands, France, England, and the Holy Roman Empire, among other countries. Its popularity was at least partly due to the impressive set of prints included within the books.
After all, the engravings were for the most part manufactured by the exiled Parisian artist, Bernard Picart, who was known as one of Europe’s most distinguished engravers at that time. More than ten years after the publication of some pioneering studies on the project – Religionsbilder der frühen Aufklärung (2006), The Book That Changed Europe (2010) and The First Global Vision of Religion (2010) – the intriguing ceremonies and customs of the various religions depicted in the books still capture the imagination. This is not only caused by their ingenuity regarding the comparative method of inquiry into religion in general, as earlier research widely acknowledged, but also because of their importance as an early modern compendium of imaging religious ceremonies. After all, as the title already indicates, the Cérémonies discusses global religious ceremonies and customs. It focusses on performing religion, instead of on religion as such. In line with Picart and Bernard’s project, this conference aims to focus on the ways in which early modern Europeans related to religious ceremonies of all kinds, ranging from customs that were familiar to Western Europe’s everyday religious life, to rituals from peoples across the globe that were still rather alien to early modern Europeans.
Largely initiated by a turbulent period of the Reformation and Europe’s imperialist drive, the early modern period witnessed a great growth in religious diversity. Europeans thus encountered a growing number of different religious movements. Hence, the sixteenth and seventeenth centuries witnessed a proliferation of treatises that discussed all kinds of European forms of religious worship, as well as an abundance of travelogues and reports by colonial settlers that narrated on the religious practices of ‘overseas peoples’ in Africa, Asia, and the Americas on the other hand. The social pursuit of knowledge during these previous ages, characteristic of the Enlightenment period, eventually led to the rise of early ethnography and anthropology. In the 18th century, various studies on religious worship around the world of, among others, Nicolas de Nicolay (1567), Theodore de Bry (1590), Thomas Coryate (1611), John Smith (1624), and Gottfried Wilhelm Leibniz (1708) grew into general, ethnographic studies of religion as a social and anthropological construct (e.g. Charles de Brosses (1760); Octavien de Guasco (1768)). The Cérémonies operates as an important intermediary between the sixteenth- and seventeenth-century treaties on religious cults and the subsequent ethnographic and anthropological studies on religion of the eighteenth century. As Picart and Bernard’s focus is entirely on the ways in which ceremonies and customs are performed within the various religions of the world, they simultaneously attribute a high degree of theatricality as well as a certain performativity to religion. By focusing on the explicit, outward dimension of devotion that is expressed through the performance of standardized religious ceremonies and rituals, they utter a profound critique on the ‘manufacturability’ of religion. The inherent theatricality and artificiality of religious rites, however, had been the focus of attention throughout the previous centuries, both among Protestant critics that denounced ceremonial splendor, as well as among Catholic clerics who drew up and canonized the laws and restrictions regarding devotional practices. Consider the anti-clerical Protestant tracts of, for example, William Prynn (1632), or the structured religious regulations for performing Catholic worship of Jean-Jacques Olier (1656), Claude-François Ménestrier and Jacques Bénigne Bossuet, among others (1689). The focus in the Cérémonies oscillates between a striving for an encyclopedic approach of the world’s various religious ceremonies and an ideological critique of the theatricality of religious devotion. Besides the general scholarly intentions and the ideological objectives, economic interest played an increasingly significant part in the studying of religion too.
Ethnographic and anthropological depictions of religious ceremonies sold; it seems. As the early eighteenth century saw a proliferation of knowledge production, not least in the field of religion, these types of knowledge became commodities that could be traded, sold, and marketed, and were part of the evolving book industry. The Cérémonies knew a deliberate marketing campaign too, as Bernard heavily relied on Picart’s fame as a popular engraver to set up his project. Through engravers like Picart, Inger Leemans (2010) argues, the European Enlightenment learned to sell itself not only intellectually but also commercially.
Correspondingly, not long after the publication of the first French volumes of the Cérémonies, translations in English, Dutch, and German spread across Europe, not least by virtue of Picart’s artisanship.
In a reference to the British anthropologists Alfred Gell, Paola Von Wyss-Giacosa (2019) stresses that Picart’s illustrations must be considered a ‘source of, and target for, social agency’. His imaging of religious ceremonies offered a thought-provoking challenge to the public’s conception of religion; to compare, to ponder, and to raise doubts. Correspondingly, this conference aims to bring together researchers from a wide variety of fields to discuss the ways in which early modernity related to performing religious ceremonies and customs across the globe, either in text, print, on stage, or in any other imaginable way. How did early modern Europeans perceive religious rituals practiced in other parts of the world, particularly those in overseas territories? To what extent did early modern knowledge production on religious customs contribute to the development of early anthropology and ethnography in the latter half of the eighteenth century? How did representations of religious rituals either endorse or challenge existing knowledge on various religious practices? In what ways did the early modern period witness a shift toward a more encyclopedic approach to representing the ceremonies and customs of various religions, and how did this reflect broader intellectual trends of the Enlightenment era? Ghent University’s research groups, Studies in Performing Arts and Media (S:PAM) and Thalia kindly invite scholarsfrom a wide variety of research areas that may include (but are not limited to) the following: religious studies, theology, cultural studies, literature, performance studies, history, art history, history of the book, history of science, anthropology, ethnography, or any other relevant field. Contributions should be in the format of approximately 25-minute presentations.

Proposals might consider, but are not limited to:
– Performing arts and religious ceremonies
– Religious customs, rituals, and cults across the globe
– Religion and Enlightenment
– Early modern European ethnography and anthropology
– Cross-cultural and/or cross-religious encounters between (non-)Europeans
– Idolatry, fetishism, totemism, and exoticism
– Religious conflict and toleration
– Religious ceremonies in Reformation- and Counter Reformation- discourses
– Bernard Picart & Jean Frederic Bernard
– Sixteenth-, seventeenth-, and eighteenth-century depictions of religious ceremonies
– Ceremonial splendor

Important dates:
Deadline for submissions: October 2, 2023
Notification of acceptance: November 3, 2023
Dates of the conference: May 15-17, 2024

CIHA – Session : « Matière et forme. Retour sur la théorie de l’hylémorphisme dans la théorie des arts au premier âge moderne »

Appel à communications pour le 36e Congrès du Comité International d’Histoire de l’Art – CIHA (Lyon, 23-26 juin 2024), organisé par Ralph Dekoninck (Université catholique de Louvain) et Baptiste Tochon-Danguy (Ecole Pratique des Hautes Etudes, Paris)

Les propositions (500 mots en anglais ou en français) sont attendues sur la plateforme officielle du CIHA avant le 15 septembre 2023 : https://www.cihalyon2024.fr/fr/appel-a-communications

Résumé

Cette session propose d’interroger la place de la théorie de l’hylémorphisme dans la pensée de l’art au premier âge moderne. Cette théorie aristotélicienne considère tout objet physique comme un composé de forme et de matière, la forme étant à la fois ce qui organise la matière et l’oriente vers sa fin. Chez les êtres vivants, la matière est identifiée au corps et la forme à l’âme. Pour les artefacts, la forme introduite dans la matière est identifiée à la ressemblance à la figure représentée et/ou au modèle qui se trouve dans l’esprit de l’artisan/artiste.

En tirant parti de l’attention accrue portée, ces dernières années, à la présence de la philosophie aristotélicienne dans les théories des arts à la Renaissance et à l’âge baroque, c’est cette dernière dimension ou application qu’on souhaite explorer. Tout en soulignant que les termes de « forme » et de « matière », omniprésents dans la littérature artistique de ces époques, n’ont pas forcément de connotation philosophique, il s’agira ici de mettre en évidence les références explicites comme implicites à la théorie péripatéticienne de l’hylémorphisme et, plus encore, à toutes ses déclinaisons et dérivations scolastiques, qui peuvent toucher d’autres champs   comme ceux  de la  théologie. Il s’agira également d’envisager la façon dont le duo forme-matière se double d’un duo âme- corps, tel qu’il s’exprime notamment, mais de façon très prégnante, dans la littérature symbolique du premier âge moderne. Ainsi, dans les genres composés de la devise et de l’emblème, l’image est souvent désignée comme en étant le « corps » ou la « matière », tandis que l’« âme » ou la « forme » est assimilée tantôt aux paroles qui déterminent et fixent le sens, tantôt au sens lui-même ou à l’intention de l’auteur.

Du côté des théories de l’art, il convient de reconsidérer l’occultation de la matière sous le primat de la forme, occultation participant à l’anoblissement des arts. Etant donné qu’on peut parler d’une certaine indétermination – déjà présente chez Aristote – du concept de « forme » flottant entre trois acceptions (la forme comme ressemblance à un être ou à un objet ; la forme qui se trouve dans l’esprit de l’artiste ; la forme comme l’ensemble des contours d’une peinture ou d’une sculpture), il s’agira d’envisager les effets d’une telle indétermination sur les conceptions de la matière qui se dégagent, d’une certaine manière, en creux.

Il sera de même intéressant de considérer la façon dont l’assimilation du sujet d’une œuvre à sa matière va progressivement s’imposer, sans doute sous l’influence des poétiques. En retour, dans la mesure où l’un des exemples aristotéliciens illustrant la théorie hylémorphique est celui de la statue, il sera question aussi d’interroger la prégnance des modèles artistiques dans la pensée littéraire et philosophique de la matière, bien des poéticiens et des philosophes se tournant vers l’exemple des arts plastiques pour déterminer ce que seraient la matière et la forme.

Nous accueillons les propositions qui abordent ces questions situées à l’interface de la philosophie et de l’histoire/théorie de l’art de la première modernité. Cette session prendra la forme d’un panel accueillant des communications de 20 minutes suivies d’une discussion.

Pour plus d’informations, veuillez contacter :

ralph.dekoninck@uclouvain.be

baptiste.tochon-danguy@ens-lyon.fr

Appel à communications – Cultural Crossroads: Artistic Encounters between the Low Countries and Spain, 15th-17th Centuries. Flemish Paintings in Spain (Bruxelles, 24/11/2023)

L’Instituto Moll (Madrid) et la Fondation Périer-D’Ieteren (Bruxelles) organisent une série de journées d’étude consacrées à l’exportation d’œuvres d’art produites dans les Pays-Bas méridionaux vers la péninsule ibérique. L’objectif de la première journée d’étude, consacrée à la peinture, est de proposer des contributions sur une peinture ou un ensemble de peintures flamandes (XVe-XVIIe siècle) peu connues et conservées en Espagne.
 
Les auteurs des propositions sélectionnées seront invités à présenter leurs recherches lors de la journée d’étude qui se tiendra le 24 novembre 2023 à la Fondation Périer-D’Ieteren (Bruxelles). Les communications seront présentées en anglais, français ou espagnol et dureront de 15 à 20 minutes. Les actes de la journée d’étude seront publiés dans la série Cahiers d’étude des Annales d’Histoire de l’Art et d’Archéologie en 2024.
 
Si vous souhaitez participer à cette journée, veuillez envoyer un titre provisoire, un court résumé de votre communication (300 mots) et un CV avant le 30 juillet 2023 à Ana Diéguez Rodriguez (congreso@institutomoll.es) et Sacha Zdanov (sacha.zdanov@perier-dieteren.org). Les propositions de communication peuvent être envoyées en français, anglais ou espagnol.

Conférence – Frames that Speak: An Introduction to Cartographic Cartouches par Chet Van Duzer (01/07/2023)

Many old maps are as much works of art as tools for getting from one place to another, and one of the most engaging artistic embellishments of these maps are the decorative frames called cartouches, which often surround the map’s title and other details. Cartouches were an important cartographic design element from the fifteenth to the nineteenth century, and continue to be used on twenty-first century maps. Although they are one of the most visually engaging elements on maps, and despite the fact that it is often through the decoration of the cartouche that the cartographer speaks most directly to the viewer, revealing his or her interests or prejudices, there is no detailed study of them, no discussion of their earliest history or development, and no attempt to interpret the symbolism of a large number of them together. In this talk Chet Van Duzer will discuss the early history and development of cartouches, examine some of their sources, and explain their symbolism of several remarkable cartouches in detail.

Lecture by Chet Van Duzer (University of Rochester, USA)
Practical:
  • Please register: Marie-Anne Dage, Brussels Map Circle Secretary, marie.anne.dage@gmail.com.
  • No entrance fee for Members.
  • Entrance fee for non-Members: EUR 5.00.
  • Fees are to be prepaid on our bank account before the lecture: IBAN BE52 0682 4754 2209 BIC GKCCBEBB.
  • No cash payments during the event please.
Venue: Map Room of KBR (Royal Library of Belgium)
Language: English
Contact: Marie-Anne Dage
E-mail: marie.anne.dage@gmail.com
Time schedule: 15.00