Archives de catégorie : Evénements scientifiques et culturels

Dans cette catégorie on retrouvera les posts concernant les colloques, conférences, journées d’étude et workshops abordant la période moderne.

Evénements scientifiques et culturels

Conférence – La délicate noblesse vestimentaire de la robe. Les robins dans les lois somptuaires françaises du second XVIe siècle, par Marjorie Meis

Webinaire

Le spectacle des arcanes

Le travail de l’administration sur elle-même (images, discours, corpus) Première modernité, Europe et première colonies, XVIe-XVIIe siècles

13 décembre 2024, de 12h30 à 14h – Marjorie Meiss, Maîtresse de conférences en histoire moderne à l’Université de Lille, chercheuse à l’Institut de recherches historiques du Septentrion (IRHIS), membre junior de l’Institut universitaire de France.

Le second XVIe siècle est en France une période d’intense production législative en matière somptuaire, puisque six édits successifs, de 1543 à 1583, tentèrent de réglementer l’usage des draps d’or et d’argent, des draps de soie et des ornements en métal précieux. Derrière leurs dispositions complexes se devine la volonté de la monarchie de protéger les apparences distinctives de la noblesse d’ancienne extraction contre les prétentions vestimentaires des patriciats urbains, mais aussi les débats en cours sur la nature de ce que l’on n’appelait pas encore la noblesse de robe. Une question implicite traversait cette législation : la noblesse que la coutume accordait alors aux détenteurs des offices de justice les plus prestigieux faisait-elle d’eux les égaux des gentilshommes ? L’étude attentive des lois somptuaires et des débats qu’elles suscitèrent laisse entrevoir l’engagement des officiers dans une lutte vestimentaire qui n’avait rien de futile, tant elle engageait leur position dans une hiérarchie sociale en plein bouleversement. 

Inscription obligatoire, lien TEAMS sur demande : jeremie.ferrer-bartomeu@uliege.be

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Séminaire mensuel du GEMCA – Elizaveta Falkova 

Date : Mercredi 20 novembre 2024, de 10h45 à 12h45

Lieu : Maison des Langues (MDLA104), Voie du Roman Pays, 3a

Le prochain séminaire du GEMCA, intitulé « Entre art et dévotion : les formes et fonctions de l’encadrement fictif dans les images de la dévotion privée du Quattrocento en Italie centrale et septentrionale », sera assuré par Elizaveta Falkova.

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Cours-conférence – “Le vivre heureusement” Ou pourquoi Montaigne préfère l’adverbe au substantif quand il parle du bonheur, par Bernard Sève

Informations pratiques :

Date: Jeudi 14 novembre 2024 à 17h

Lieu : Bruxelles – Palais des Académies – Écuries royales

Montaigne passe en général pour un philosophe du bonheur. Le mot n’apparaît pourtant que six fois dans les Essais, concurrencé par une pléthore de termes dont l’abondance trahit davantage l’incertitude conceptuelle que la richesse sémantique de ce qu’on appelle « bonheur » : contentement, félicité, allégresse, joie, jouissance, beatitudo, et surtout « heur », c’est-à-dire hasard. « Gaudeat Fortuna, qu’il jouisse de ce bon heur » : le bonheur se ramènerait-il donc au talent de saisir au vol la bonne fortune ? Non, ce talent n’est que la forme subreptice d’un exercice de longue durée : « vivre heureusement ». Transformé en adverbe, le bonheur est désubstantialisé : ce n’est pas une chose qui puisse être le but de notre action, et il ne peut être saisi par aucun concept. Il ne se donne, indirectement, que dans les exemples dont les Essais sont émaillés. Devenu adverbial, le bonheur se présente comme une modalité d’existence. Dans l’expérience de Montaigne, cette modalité se vit aussi bien dans la plénitude de l’amitié unique avec La Boétie que dans la perte de tout contenu de conscience, consécutive à un accident de cheval, qui ne laisse subsister que le pur sentiment d’existence. Ces deux expériences temporelles, à certains égards symétriques, sont deux formes limites du « vivre heureusement ». Car c’est dans la maîtrise ou plutôt l’exercice du temps que la vie pleinement humaine se construit : « à mesure que la possession du vivre est plus courte, il me la faut rendre plus profonde et plus pleine ».

Bernard Sève est professeur émérite en esthétique et philosophie de l’art à l’Université de Lille. Il est spécialiste de la pensée de Montaigne (Montaigne, des règles pour l’esprit, PUF, 2007, et nombreux articles), ainsi que de la philosophie de l’art (Les Matériaux de l’art, Seuil, 2023).


Ne manquez pas les autres séances organisées dans le cadre de ce cycle “À la recherche du bonheur”:

1) Introduction : le bonheur comme problème – Yoann Malinge et Hélène Vuillermet
2) « Le vivre heureusement »
Ou pourquoi Montaigne préfère l’adverbe au substantif quand il parle du bonheur – Bernard Sève
3) Nietzsche : problématisations du bonheur – Blaise Benoit
4) Métamorphoses de la pensée beauvoirienne du bonheur, des écrits de jeunesse aux Mémoires – Raphaël Ehrsam

Résumé général du cycle :

Le bonheur, traditionnellement défini comme un état de satisfaction durable et complet, semble alors un idéal si parfait qu’on en vient à douter qu’il soit possible de l’atteindre. La quête du bonheur paraît même nous détourner de sa réalisation, si celle-ci suppose une insouciance incompatible avec l’effort volontaire de sa recherche active. En outre, la
poursuite du bonheur personnel peut paraître étroite, en particulier si elle est conçue comme exclusive de la souffrance. Le bonheur condense-t-il encore toutes les aspirations humaines à la vie bonne, ou y a-t-il un divorce entre l’effort pour agir moralement et la quête du bonheur ? Comment articuler la recherche du bonheur et les autres aspirations constitutives de l’existence ?

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Colloque – Les réceptions de la spiritualité médiévale des Pays-Bas et de la région rhénane en Europe à l’époque moderne. Héritages, circulations et réseaux

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Louvain-la-Neuve, sénat académique, Halles universitaires

27-29 novembre 2024

Organisation : Thor-Oona Pignarre-Altermatt, Agnès Guiderdoni, Ingrid Falque, Norihiro Morimoto et François Trémolières

Ce colloque aborde les réceptions en Europe à l’époque moderne de la spiritualité médiévale des Pays-Bas et de la région rhénane. Dans le contexte de la Réforme, la chartreuse de Cologne est le lieu d’une entreprise importante de traduction et de publication de textes mystiques et ascétiques, comme ceux de Ruusbroec, Suso, Tauler ou Denys le Chartreux. D’autre part, l’influence d’auteurs de la Devotio Moderna sur les spiritualités modernes est bien connue. Divers courants de l’époque moderne portent ces héritages et suggèrent leurs interactions réciproques. Le colloque envisage les processus historiques de cette transmission, une perspective plus large sur cette question faisant encore défaut. Il s’agit aussi de dépasser la rupture entre les périodes médiévale et moderne, tout en soulignant les transformations spécifiques à la période considérée. En envisageant les réceptions sous l’angle des héritages, circulations et réseaux, on ouvrira le champ des approches possibles de cette question, pour inclure notamment l’histoire doctrinale et intellectuelle, l’histoire de la littérature et des arts, et l’histoire éditoriale, institutionnelle et sociale.

L’inscription est gratuite et possible jusqu’au 20 novembre en envoyant un email à thor-oona.pignarre@uclouvain.be. 

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Conférence – Time is Money! Temporal Dimensions in the world of Venice’s Renaissance Merchants, par Benjamin Arbel (Tel Aviv University)

Date : 18 décembre 2024, de 18 à 20h

Lieu : ULiège – Salle Philo 2 (A1/2/28C)

This paper argues that Venetian merchants involved in international trade during the Renaissance had to manage various time-related factors and tools such as calendars, credit, capital transfer, time allocated to letter writing, and the rhythms of travel and correspondence. They often had to juggle these factors simultaneously. The commercial letters of Venetian merchants, many of which are preserved in different archives and libraries, offer insights into their secular attitudes toward these temporal phenomena, likely influenced by cultural trends of the Renaissance.

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Conférence – Trade and merchants in the Western Mediterranean between the 13th and 15th centuries. Perspectives from the Crown of Aragon, par David Igual Luís (Universidad de Castilla-La Mancha)

Date : 16 décembre 2024, de18h-20h

Lieu : ULiège – Salle Philo 2 (A1/2/28C)

The lecture will provide an overview of trade in the Western Mediterranean during the later centuries of the Middle Ages. The starting point will be the countries and sources of the former Crown of Aragon in the Iberian Peninsula (Aragon, Catalonia, Majorca and Valencia). The relationships that can be studied from this observatory, however, allow us to penetrate into the circumstances of other territories in the area, especially those of Northern Italy. From these bases, the presentation will examine the characteristics of the routes and transport, the social and economic strategies of the commercial agents and the interactions of the institutional and economic aspects. The different points to be addressed will include both the elements of appropriate description and analysis, as well as their integration with certain historiographical problems and the debates generated around them.

Une conférence de David Igual Luís (Universidad de Castilla-La Mancha).

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Colloque international – Riscritture del Quattrocento. Per una rilettura delle due Italie attraverso le fonti storiche e letterarie

Informations pratiques :

Dates : Du 5 au 6 décembre 2024

 Lieu :  ULiège – Salle Comodale PHL1

Entrée libre

Dans la prolifique histoire des idées politiques qui se sont développées au cours des siècles en Italie, une perspective interprétative de longue durée a envisagé l’ensemble des élaborations littéraires – et plus largement culturelles – des intellectuels actifs à la cour aragonaise du Royaume de Naples comme une production de propagande. L’image associée à cette littérature, souvent considérée, de façon réductrice, comme “courtisane”, a suggéré une sorte de complicité passive des intellectuels dans la diffusion de l’idéologie du pouvoir en place.

Une telle ligne interprétative, toujours opérante au siècle dernier, peut être décelée dans les enquêtes consacrées par Hans Baron à l’humanisme italien. Dans The Crisis of the Early Italian Renaissance (1955), un volume destiné à marquer pendant plusieurs décennies la lecture du 15e siècle, le chercheur, aux prises avec une actualité brûlante et étendant à l’humanisme des catégories interprétatives propres à la modernité, a mis en emphase le rôle de Florence au détriment des autres centres de la Péninsule (comme Rome, Venise, Milan, Bologne, Ferrare), faisant ainsi de l’expérience culturelle, “civique” et républicaine, issue du chef-lieu toscan, le seul mouvement intellectuel anti-tyrannique et, donc, digne d’étude. Une telle approche a influencé, dans la durée, à la fois la qualité des jugements exprimés sur la production littéraire d’époque aragonaise et le nombre des enquêtes qui lui ont été consacrées.

Ce n’est que depuis peu que les temps semblent finalement favorables pour des interprétations de la civilisation politique et littéraire humaniste non viciées par des postures idéologiques ou trop actualisantes. Pour ne citer qu’un exemple, des recherches récentes ont mis en évidence le rôle déterminant joué par les intellectuels – qui ne subirent pas mais inspirèrent plutôt l’action des dirigeants – durant la période de domination aragonaise du Royaume de Naples, par la formulation d’idées politiques et littéraires originales, visant une construction calculée de l’image royale. L’impact de telles idées sur l’histoire des élaborations conceptuelles et stylistiques en Occident se révèle, avec l’avancement des recherches, toujours plus significatif (voir en particulier Delle Donne & Cappelli, 2021).

Si, comme l’ont écrit les deux chercheurs (p. 22), « la définition imprécise du problème, proposée par ceux qui venaient d’autres réalités et ne connaissaient pas les structures idéologiques du système monarchique – plus encore, les contestaient, pour en proposer d’autres, qui obéissaient à des critères différents » est à l’origine de la ligne “courtisane”, peu flatteuse, évoquée précédemment, à la lumière des acquis les plus récents de la critique, il apparait indispensable de contextualiser adéquatement les représentations et les jugements exprimés par les contemporains et les historiographes de la Renaissance italienne qui, les premiers, observèrent, interprétèrent, racontèrent et systématisèrent les événements politiques du 15e siècle ; ceci dans le but de faire émerger les fondements idéologiques originels, communs aux diverses formes de gouvernement de la Péninsule entière, au-delà des différences supposées entre les deux Italie, encore vives dans certaines interprétations qu’il convient aujourd’hui de mettre en discussion.

Ce colloque entend promouvoir une relecture de la narration des événements cruciaux de l’histoire du Quattrocento en partant, dans l’analyse, des structures idéologiques auxquelles se greffe le récit, afin de contribuer aux enquêtes sur le rapport entre intellectuels et pouvoir au 15e siècle. En particulier, l’objectif sera de faire émerger, et donc de faire dialoguer, les idées qui inspirèrent de tels récits, dans le but d’identifier des consonnances et fractures, et de dresser un inventaire chronologique et géographique des principales lignes de pensée politique définies par les humanistes en ces années fatidiques de l’histoire culturelle italienne.

Comité organisateur

Comité scientifique

  • Frédéric Bauden (Université de Liège)
  • Guido Cappelli (Università di Napoli L’Orientale)
  • Fulvio Delle Donne (Università degli studi di Napoli Federico II)
  • Claudio di Felice (Leiden Universiteit)
  • Harald Hendrix (Universiteit Utrecht)
  • Isabella Lazzarini (Università degli studi di Torino)
  • Andrea Mazzucchi (Università degli studi di Napoli Federico II)
  • Giovanni Palumbo (Uiversité de Namur)
  • Thea Rimini (Université de Liège)

Avec le soutien du FNRS, de l’Istituto italiano di Cultura (Bruxelles) et du Werkgroep Italie Studies

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Journée d’études  – Toekomstdromen. Leven tussen hoop en vrees in de vroegmoderne periode

Jaarcongres Vlaams-Nederlandse Vereniging voor Nieuwe Geschiedenis, 25 oktober 2024 , Monseigneur Sencie-Instituut (KU Leuven)

Historici hebben lang gedacht dat vroegmoderne Europeanen een conservatieve visie op de toekomst hadden. Zij zagen de geschiedenis van het christendom als een anticipatie op het onvermijdelijke einde der tijden, beschouwden astrologie als een geldige methode voor wetenschappelijke voorspelling, en steunden op het Ciceroniaanse idee om lessen te trekken uit de geschiedenis. Hun begrip van de toekomst verbreedde echter in de loop der tijd, vooral vanaf de achttiende eeuw. De Verlichting en de Franse Revolutie braken met eerdere ervaringen en seculariseerden opvattingen over de geschiedenis, wat leidde tot een ‘ontdekking’ van de toekomst. Recent hebben historici de dichotomie tussen ‘gesloten’ premoderne en ‘open’ moderne opvattingen over het verleden en de toekomst echter in twijfel getrokken, en erkennen zij dat mensen al vroeg actief probeerden grip te krijgen op een onzekere toekomst. Dit toont aan dat benaderingen van de toekomst in de geschiedenis afhankelijk waren van veranderende sociale, politieke, juridische en intellectuele contexten, en dat de visie op de toekomst vóór de achttiende eeuw niet zo gesloten of op het verleden gericht was als eerder werd verondersteld. Het Jaarcongres 2024 van de Vlaams-Nederlandse Vereniging voor Nieuwe Geschiedenis zal zich buigen over de vraag hoe mensen in de vroegmoderne tijd probeerden de toekomst vorm te geven.

PROGRAMMA

13.00u Opening door Dries Raeymaekers, voorzitter VNVNG

13.15u Elisabeth Heijmans (Universiteit Antwerpen) — Zekerheid Bieden: Toekomstdenken van kooplieden in de Franse Atlantische handel (1740-1760)

13.45u Jessica den Oudsten (Radboud Universiteit) — Toekomstperspectieven en sociale mobiliteit. Immigranten en hun nakomelingen in vroegmodern Amsterdam

14.15u pauze

14.45u Steven Vanden Broecke (Universiteit Gent) — Toekomstvoorspelling en neostoïcijnse cultuur in de Zuidelijke Nederlanden, c. 1630 CE

15.15u Anna-Luna Post (Universiteit Utrecht) — Verleiding en verbeelding in Leeghwaters koloniale toekomst

15.45u Afsluitende reflectie door Jeroen Puttevils (Universiteit Antwerpen), coördinator van het ERC-project Back to the Future. Future expectations and actions in late medieval and early modern Europe, ca. 1400-ca. 1830

16.10u Sluiting en borrel

 

REGISTRATIE

De kostprijs voor deelname aan het Jaarcongres bedraagt 15 EUR. Studenten betalen 10 EUR. U kunt zich inschrijven via het registratieformulier.

U ontvangt na inschrijving t.z.t. een betaalverzoek per email.

 

LOCATIE

Het jaarcongres vindt plaats in het Monseigneur Sencie-Instituut (MSI) in Leuven, zaal 02.08 (Museumzaal). Het MSI bevindt zich op 10 minuten wandelen vanaf het station van Leuven.

Adres: Erasmusplein 2, 3000 Leuven

Bereikbaarheid

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Webinaire  – The Imitation of Christ from Visual and Written Sources in the Augustinian Recollect Enclosure of Puebla de los Ángeles, par Adriana Guadalupe Alonso Rivera

Séance du webinaire ISHWRA – The Imitation of Christ from Visual and Written Sources in the Augustinian Recollect Enclosure of Puebla de los Ángeles

Quand ?  29 octobre à 16h00

Adriana G. Alonso Rivera (BUAP-México) – ‘The Imitation of Christ from Visual and Written Sources in the Augustinian Recollect Enclosure of Puebla de los Ángeles’

In the library of the current ‘Museo de Arte Religioso ex convent de Santa Monica’, there are some copies of Thomas Kempis ‘The Imitation of Christ’ as well as Giovanni Pietro Pinamonti’s work titled ‘The Religious in Solitude’. Their marks indicate that they belonged to the convent of the Augustinian Recollects of Santa Monica in Puebla, revealing that the nuns consulted these and other edifying readings related to the disdain for the world and the cultivation of a spirituality based on prayer, withdrawal, solitude, poverty, sacrifice, and penance as guidelines for imitating Jesus Christ. In this same vein, it is essential to mention the existence of a fundamental text in the context of the female Augustinian Recollection: the ‘Spiritual Exercises and Distribution of All Hours’ written by their founder, Mariana de San José, for the edification of her nuns. These works functioned alongside a series of visual representations and processional artifacts of a Passionate nature, serving as meditative and performative instruments capable of bringing the model of imitation of Christ into the realm of daily practice, influencing the identity and behaviour of the Recollect nuns of the seventeenth and eighteenth centuries, with their impact extending even to the present day.

Adriana Guadalupe Alonso Rivera has a PhD and a specialization in Art History from UNAM, as well as a master’s degree in Aesthetics and Art from BUAP. She is a member of the National System of Researchers of Mexico (SNII).

Inscription

Personne de contact : sarah.barthelemy@uclouvain.be 

 

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Webinaire – Écriture diplomatique et bureaucratisation (France, XVIe-XVIIIe siècle)

Le wébinaire Le spectacle des arcanes donnera lieu, le 25 octobre prochain, de 12h30 à 14h, à une séance en ligne animée par le professeur Géraud Poumarède (Sorbonne Université).

Écriture diplomatique et bureaucratisation (France, XVIe-XVIIIe siècle)

Le développement de la résidentialité des ambassadeurs à la charnière des périodes médiévale et moderne entraîne l’essor de la dépêche diplomatique, nouveau type d’écrit politique aux fonctions complexes. La démultiplication des postes à l’étranger, leur indispensable coordination et l’abondance et la régularité des correspondances ainsi établies favorisent en retour une bureaucratisation progressive de la gestion de l’appareil diplomatique de l’État, mise en évidence par les travaux de M. Haehl pour le premier XVIIe siècle ou John C. Rule et Ben S. Trotter pour le ministériat de Torcy (1696-1715). Dans ce contexte, la dépêche diplomatique n’échappe à un processus de normalisation, dans sa forme, comme dans son style et son contenu, qui fait l’objet des réflexions qui seront présentées. Portée par une consolidation des pratiques d’écriture, cette normalisation semble dès la fin du XVIe siècle une nécessité pour les auteurs de traités sur l’ambassadeur, qui en dessinent les contours généraux. Elle passe aussi par la diffusion de modèles d’écriture à travers la publication de grandes correspondances diplomatiques dans le premier XVIIe siècle. Elle est enfin systématisée par les bureaux du secrétariat d’État des Affaires étrangères à travers une véritable pédagogie de l’écriture diplomatique qui se met en place au XVIIIe siècle à destination des ambassadeurs inexpérimentés.

Le lien de connexion s’obtient sur simple demande à jeremie.ferrer@uclouvain.be

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Séminaire – Le troisième corps du roi. Représentations, savoirs administratifs et matérialités politiques dans l’Europe de la première modernité

Le premier séminaire du GEMCA, intitulé « Le troisième corps du roi. Représentations, savoirs administratifs et matérialités politiques dans l’Europe de la première modernité », sera animé par Jérémie Ferrer-Bartomeu et aura lieu le 24 octobre 2024, de 14h à 16h, à la Maison des langues (salle MDLA104).

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Conférence (Academia Belgica) – Pachacamac et l’empire inca au Pérou ancien, par Peter Eeckhout

Date :  27 septembre 2024 à 17h

Dès la fin du XIVe siècle, l’empire inca s’est étendu à partir de sa capitale Cuzco, sur un territoire d’environ un million de km2 en Équateur, au Pérou, en Bolivie, en Argentine et au Chili. Pachacamac, sur la côte pacifique du Pérou, était l’un des principaux centres cérémoniels de l’empire et faisait l’objet de grands pèlerinages, depuis des régions éloignées. Les fouilles et investigations menées depuis plus de 30 ans par l’équipe du projet Ychsma (Université libre de Bruxelles) apportent un éclairage nouveau sur la domination inca de cette ancienne et prestigieuse cité. L’impact des Incas sur l’architecture, la planification et la gestion du site révèle l’ampleur du programme d’intégration mis en place par les nouveaux maîtres. L’étude des textiles, des céramiques, des ornements de plumes et des artefacts en coquillage suggère que des maîtres artisans étrangers ont été amenés à Pachacamac pour produire des objets de prestige destinés à l’élite et au culte.

Peter Eeckhout est professeur ordinaire d’archéologie et arts précolombiens à l’Université libre de Bruxelles. Ses recherches portent sur les sociétés complexes des Amériques, l’architecture monumentale et l’archéologie funéraire. Il dirige des fouilles au Pérou depuis 1993 et est le directeur du projet Ychsma sur le site de Pachacamac. Il est l’auteur, l’éditeur ou le coéditeur de plusieurs ouvrages et de plus de quatre-vingt-dix chapitres de livres et articles scientifiques publiés dans des revues internationales.

La conférence se tiendra en anglais

Informations et réservations: info@academiabelgica.it

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Journée d’étude – « De Marguerite d’Autriche au couvent des récollets de Nivelles »

Dans le cadre du 500e anniversaire du couvent des observants de Nivelles (1524-2024), le Domaine & Musée royal de Mariemont organise une journée d’étude intitulée « De Marguerite d’Autriche au couvent des récollets de Nivelles. La valeur historique et artistique d’un ensemble architectural dans son contexte international, dynastique et religieux. »

Date : 8 novembre 2024

Lieu : Couvent des Récollets de Nivelles, aile est, salle de musique, 1er étage

Organisation : UCLouvain Saint-Louis Bruxelles, Domaine & Musée royal de Mariemont et Musées royaux d’Art & d’Histoire avec le soutien de la Fondation pour la Protection du Patrimoine culturel, historique et artisanal (Lausanne) et de la Fabrique d’église Saints-Jean-et-Nicolas (Nivelles)

Colloque in situ : comprendre et contextualiser l’introduction de l’Observance à Nivelles en 1524 sous l’impulsion de la cour, et ses conséquences matérielles et architecturales (la construction phasée d’une église et d’un quadrilatère conventuel durant un demi-siècle, avec reprises à la fin du XVIe siècle) en lien avec l’architecture civile et religieuse de son époque et le patrimoine des frères mineurs en Wallonie.

9h30 – Mot d’accueil : Abbé Albert-Marie Demoitié, curé-doyen de Nivelles, et Jean-Paul Étienne, président de la Fabrique d’église Saints-Jean-et-Nicolas, et Introduction : Éric Bousmar (UCLouvain Saint-Louis Bruxelles), Gilles Docquier (Domaine & Musée royal de Mariemont) et Patrice Gautier (MRAH)

Séance 1 « Histoire », présidée par Jean-Marie Cauchies (Professeur émérite de l’Université Saint-Louis et de l’Université de Louvain, membre titulaire de l’Académie royale de Belgique)

9h45 Panayota Volti (Université Paris Nanterre) :

La topographie des couvents mendiants

10h45 Pause

11h00 Monique Mailliard-Luypaert (UCLouvain Saint-Louis Bruxelles/Séminaire de Tournai) :

L’Ecclesia semper reformanda dans le duché de Brabant (1500-1530)

11h30 Éric Bousmar (UCLouvain Saint-Louis Bruxelles) et Gilles Docquier (Domaine & Musée royal de Mariemont) :

Nivelles en 1524 et les Habsbourg. La ville, la cour et Marguerite d’Autriche : enjeux locaux, régionaux et dynastiques autour de l’Observance franciscaine

12h00 Matteo FERRARI (École pratique des Hautes Études/Saprat) :

L’héraldique dans le couvent des Récollets à Nivelles : un outil de mise en signe de l’espace sacré

12h20 Discussion générale

13h00 Repas sur place et visite libre de l’église et du cloître

Séance 2 « Architecture et archéologie »,

présidée par Emmanuel JOLY (IRPA/UCLouvain)

14h00 Patrice Gautier (MRAH) et Christophe Maggi (IRPA) :

Lecture archéologique et dendrochronologique du couvent des observants de Nivelles

14h30 Krista De Jonge (KU Leuven) et Merlijn Hurx (KU Leuven) :

Architecture comparée : le couvent des Récollets de Nivelles et les commandes princières de l’époque

15h15 Pause

15h30 Aperçu sur le patrimoine médiéval franciscain en Wallonie :

  • Marie Verbeek (AWaP) et Geneviève Laurent (AWaP) : Le couvent des franciscains de Namur, 800 ans et un grand projet. État des lieux archéologique préalable
  • Jean-Louis Antoine (conservateur honoraire du Musée archéologique de Namur) et Manon Vanel (ingénieure architecte) : L’église et le couvent des frères mineurs de Huy, de sa fondation au XIIIe siècle à la reconstruction du XVIIe siècle
  • Vincent Martorana (ARCHEO DIAG Sàrl) : L’église conventuelle des frères mineurs de Liège (Saint-Antoine de Padoue), 1244-2024

16h30 Discussion générale et mot de conclusion

Inscriptions : Le nombre de places étant limité, l’accès se fera sur inscription préalable auprès de Louise Hardenne (l.hardenne@kmkg-mrah.be). Merci de vous inscrire avant le 1er novembre 2024 au plus tard. La participation est gratuite pour les personnes inscrites.

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Colloque international – «Io ho deliberato di scrivere». Filologia della Storia d’Italia di Francesco Guicciardini

Date : 4 octobre 2024

Lieu : Istituto Nazionale di Studi sul Rinascimento, Firenze, Palazzo Strozzi

Ce colloque international, organisé par l’Istituto Nazionale di Studi sul Rinascimento, en collaboration avec le Museo Galileo et l’Université de Liège, réunira de jeunes chercheurs et des critiques chevronnés pour faire le point sur les dernières avancées de la recherche autour de l’Histoire d’Italie de Francesco Guicciardini. Il sera précédé, le 3 octobre, au Museo Galileo, d’une première présentation de la plateforme de consultation des Archives Digitales Francesco Guicciardini.

Lorenzo Battistini (chercheur post-doc), Pierre Jodogne (professeur émérite) et Hélène Miesse (chargée de cours) prendront la parole lors de ces deux journées.

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Cours-conférence du Collège Belgique – Le secrétaire-diplomate aux XVIe et XVIIe siècles : un maître en information et action politiques, par Monique Weis

Date : Jeudi 26 septembre 2024 à 17 heures

Lieu : Bruxelles – Palais des Académies – Écuries royales

La diplomatie de la première modernité mobilise plusieurs types d’acteurs. Aux côtés de l’ambassadeur permanent, encore rare, et de l’envoyé en charge de missions circonscrites, le secrétaire-diplomate joue un rôle central. Celui-ci a longtemps été sous-estimé par l’histoire des relations internationales. L’objectif de la conférence est de le mettre en lumière en retraçant les carrières de quelques « secrétaires pour les affaires d’Allemagne » actifs à Bruxelles. Parfois, le secrétaire-diplomate part lui-même en ambassade pour rapporter et/ou négocier au nom de son employeur. Mais le plus souvent, il pratique la diplomatie par l’écrit, à partir de ses bureaux. Il réceptionne, rédige et expédie des lettres ; il traduit, résume, informe et conseille. Surtout, il s’informe constamment et garde des archives. Un secrétaire-diplomate comme Urbain Scharberger (années 1540-1579) maîtrise les rouages de l’information politique, participant ainsi à la mise en place d’actions diplomatiques.

Monique Weis est Professeure en Histoire moderne (Early Modern History) à l’Université du Luxembourg depuis avril 2021. Elle est également Chercheuse qualifiée honoraire du Fonds national de la recherche scientifique (Belgique).

Bibliographie :

Thomas Catherine, Le visage humain de l’administration. Les grands commis du gouvernement central des Pays-Bas espagnols (1598-1700), Académie royale de Belgique, Bruxelles, 2014.

Weis Monique, Les Pays-Bas espagnols et les États du Saint Empire (1559-1579). Priorités et enjeux de la diplomatie en temps de troubles, Éditions de l’Université de Bruxelles, Bruxelles, 2003.

Houssiau Jean, Les secrétaires du Conseil privé sous Charles Quint et Philippe II (1531-1567), Anciens pays et assemblées d’État, Bruxelles, 1998.

Organisé dans le cadre de ce cycle de conférences “Figures du politique aux XVIe et XVIIe siècles” 

Informations et inscriptions